Trail-Elementary-Opening

Trail-Elementary-Opening

TEO (trail elementary opening)

TRAILS ELEMENTARY OPENING

 

 

 

  • Introduction:

 

  • Précaution d’usage: quelques rappels,autorisation,lois…

 

  • Les problématiques : les végétaux,les animaux,le relief,le FCT…

 

  • Prospection : repérage du site,faisabilité…

 

  • Ouverture du sentier: les outils,la méthodologie…

 

  • Entretien du sentier: consolidation,balisage,aléas divers… 

 

 

 

 

 

INTRODUCTION

 

 

 

 

le vélo tout terrain est arrivé dans les années 80/90 en France et c’est développé de façon exponentielle jusqu’à nos jours.Tous les week-end des milliers de cyclistes pratiquent leur sport favoris sur des chemins à côté de chez eux,ou partent sur des randonnées organisées ou bien encore se rendent dans des Bikes-park en station de ski.

La plus part des riders ont commencé en pratiquant avec des amis à proximité de leur domicile et au fil des sorties ont profité des sentiers qui s’offraient à eux; sans se soucier réellement de l’environnement dans le quel ils évoluaient.

Après plusieurs sorties, plusieurs années, le pratiquant connait parfaitement le territoire qui l’entoure; avec ses dizaines de sentiers qu’il affectionne et dont il pratique régulièrement . Et c’est tout naturellement qu’il va dans un premier temps dégager les branches, débarrassé les arbres tombé à terre lors des tempête hivernales, élagué certaines branches qui entravent son passage.

Le vttiste peu à peu prend conscience que son terrain de jeu évolue et naturellement se dit que certain parcours pourrait être amélioré  et certains autre pourraient être agrandi ,ainsi il prendrait encore plus de plaisir,mais aussi  découvrirait de nouveaux horizons.

Cependant, tout n’est pas permis dans nos si belles forêt,loin de la. C’est pour cela qu’au travers de cet ouvrage, je vais tenter de répondre aux nombreuses questions que se pose le vttiste lamda qui aimerait créer de nouveaux tracé. Mais aussi apporté mon expérience et mes connaissances dans ces lieux boisés, ou la faune et la flore cohabite de façon harmonieuse et qui ne font qu’un dans cet environnement qu’est la forêt.

Aussi cet essai ce veut évolutif,constructif et non exhaustif ;le but étant de permettre à tout à chacun de réaliser son parcours de type mono trace (single-track) en fonction du terrain ,des contraintes ,de ses envies … Mais en respectant certaines règles, pour aboutir à une de charte de bonne conduite; qui rassurera les propriétaires, qui permettra aux usager des chemins de profiter pleinement des nouveaux parcours, et enfin qui préservera de façon optimal les milieux naturels.

 

 

 

 

 

PRECAUTION D’USAGE

 

Avant toute chose,il est primordiale de connaitre l’environnent dans lequel on évolue.

 

La plus part du temps nous chevauchons nos monture, sans nous soucier d’un éventuel droit de passage ou autorisation de sur-marche d’une propriété, car nos sorties sont devenues des habitudes, des automatismes et que nous sommes complètement concentré sur la notion de plaisir que nous procure notre sport, que nous sommes très loin de ces préoccupations légales et administratives.

Hors, il faut rappeler que la forêt couvre un quart de la superficie française avec environ 14 millions d’hectares . Ces surfaces se distinguent par leur propriétaires,en effet un tiers sont communales et domaniales et gérées par l’office nationale des forêts; les deux tiers restant sont privés et gérées par les propriétaires, mais souvent par des groupements, des coopératives, des associations… dans tous les cas la forêt est suivie, gérée, cultivée et donc fréquentée et par conséquent ces surfaces ne peuvent être sur-marché sans autorisation préalable du propriétaire. Néanmoins il existe en France une tolérance pour l’accès aux forêt, notamment pour les bois communaux et domaniaux et au cas par cas pour les bois privés .

Cependant, on peu voir que des collectivités (régions,communes…),on fait le choix d’ouvrir leurs espaces en proposant des parcours plus ou moins variés, avec différents itinéraires plus ou mois long et des difficultés techniques plus ou moins importantes; allant même jusqu’à labelliser leurs circuit via des fédérations de VTT . Mais c’est initiatives sont encore trop peu nombreuses pour contenter le nombre croissant de pratiquants.

 

Ces chiffres nous montrent deux évidences:

 

  • Le potentiel de notre terrain de jeu est énorme.
  • Les surfaces ne sont pas libres d’accès, chaque parcelles à un propriétaire .

 

 

 

LES PROBLEMATIQUES

 

 

     LES PROPRIETAIRES

 

 

Nous avons vu dans le précédent chapitre,que l’accès aux forêt n’est pas si simple qu’il n’y parait.

Cependant le fait de vouloir réaliser des parcours peu intéressées des communes ou des collectivités tout simplement pour augmenter l’attractivité touristique et sportive d’une région, ou pour répondre à une demande local d’un club, d’une association… Cela peu aussi intéressé des forestiers privé qui pourront eux aussi bénéficier des chemins, pour arpenter leur domaine; mais surtout leur démontrer que le fait de réaliser un sentier permet de canaliser les flux et de protéger ainsi l’environnement je pense notamment aux forêt péri urbaine, ou il y a une forte concentration du public .

Dans tous les cas, avant d’entreprendre quoi que soit, il faut prendre contact avec les responsables de ces sites, en expliquant de façon la plus pertinente possible votre projet. Pour cela il faudra établir un cahier des charges dans le quel vous consignerez tous les éléments qui seront mis en œuvre pour la réalisation de vos objectifs et les bénéfices dont la collectivités pourra en tirer.

N’hésitez pas à amener des éléments, plus le cahier des charges sera précis et documenté, plus les chances d’aboutir seront importantes. Il faut insister sur la mise en valeur du patrimoine naturel, l’accès au terroir, sur l’accès aux randonneurs, aux écoles, aux chasseurs, aux cavaliers, aux cueilleurs…

Enfin, il faut savoir que les projets personnels sont mal perçu et que les administrations accordent plus de confiance aux clubs; il sera donc judicieux de créer une association de type  « loi de 1901 » pour mettre toutes les chances de sont côté.

 

 

    LES VEGETAUX

 

 

La forêt est, comme son nom l’indique composée; d’arbres, d’arbustes et de plantes herbacées. Toutes ces espèces vivent ensemble et toutes on un rôle, toutes ont leur place dans cette écosystème. Il existe une multitude d’essences qui compose les bois et l’idéale serait de les connaitre ou si possible de reconnaitre les plus importantes à savoir celle qui constitueront nos forêt de demain. Il est important de rappeler qu’en fonction de la région ou l’on réside les espèces peuvent varier ainsi que les modes de cultures, c’est pour cela que je n’interviendrait pas sur un classement qualitatif des essences, tant les variations sont importantes en fonction des zones géographique .

Il ne faut pas voir la forêt comme une succession d’arbres alignés les uns à la suite des autres, mais plutôt comme une entité.

La forêt à un rôle (pour le propriétaire) de production de bois, on peu faire le parallèle avec l’agriculture, qui a des rotations de récolte tous les ans alors que la sylviculture a des récoltes en moyenne tous les cent ans. Par conséquent même si on ne le remarque pas le milieux évolue d’année en année et là ou il y avait une futaie  de hêtre de 30 mètres de haut on peu se retrouver l’année d’après avec des semis d’un mètre de hauteur.

Vous comprendrez donc très bien que le forestier ne soit pas très enclin à vous laisser pénétrer  dans ses cultures. Mais il faut relativiser ,prenons l’exemple du chêne sur un terrain de un hectare soit 10 000 m2 :

  • au stade semis (1 m de haut) 50 000 tiges/ha
  • au stade futaie (30 m de haut)     100 tiges/ha

Cela nous laisse largement de quoi tourner autour des arbres.

 Enfin rappel important les végétaux ligneux croissent en hauteur ,mais aussi en largeur ce qui est essentiel de garder à l’esprit lorsque l’on trace un chemin entre deux arbres.

 

 

   LES ANIMAUX

 

 

La forêt ne serait rien sans la faune qui la constitue est réciproquement. Même si nous rencontrons peu d'animaux sauvage; on ne peu les ignorer et surtout prendre conscience que la forêt est leur habitat. Pour cela on veillera à ne pas les déranger, en évitant de passer à côté des terriers, en étant discret au printemps lors de la mise bas des femelles, etc...

Enfin on ne peu parler des animaux, sans parler de la chasse. La période de chasse en France se déroule en générale de fin septembre à la mi mars. pendant cette activité on fera en sorte  d'éviter ces zones de tirs, pour des raisons de sécurité, mais aussi par respect pour les adjudicataires qui louent (et donc payent) les bois pour prélever du gibier.

 

 

    

    LA TOPOGRAHIE

 

 

Les forêts poussent sur des terrains divers et variés aussi bien en terme de structure (relief) que de texture (composition du sol) ; pour les régions plates ce facteur ne pouvant intervenir dans vos  projets il vous faudra faire preuves d’imagination. A contrario dans les régions vallonnées les profils descendants peuvent être et doivent être une source de création de chemins ludique et rapide, ou au contraire technique (rupture de pente, épingles, dévers...) tout en veillant à ce que cela ne soit pas source d’accident. Il faudra prendre en compte cette éventualité, pour que les utilisateurs ( débutant ) puissent évoluer en sécurité. Lors des montées il faudra être vigilant à ce que les ascensions puissent se faire à vélo en adaptant le tracé pour offrir un pourcentage de pente acceptable et d’autant plus si l’ascension est longue.

 

 

 

    LE TRAIL

 

 

Avant d’aménager, d’ouvrir, de créer un chemin il est essentiel d’avoir en tête le schéma de réalisation. En effet le résultat final doit tendre vers la perfection, c’est à dire la qualité de roulage, le fun que cela doit procurer. Pour cela il existe un terme ou une définition qui nous vient des états unis par l’intermédiaire d’un pilote du nom de Hans Rey qui a mis un nom sur ce qu’est l’aboutissement du sentier parfait :

le FCT (Flow Country Trail) qui peu se traduire par »la fluidité du sentier ».

Ce schéma consiste à créer des lignes qui vont garder la fluidité lors du roulage, c’est à dire que pour une vitesse donnée le pilote pourra enchainer des virages, des mouvements de terrains,voir des obstacles sans avoir à  freiner et sans avoir souvent à relancer sa machine ce qui à pour effet d’avoir un riding très plaisant et peu consommateur d’énergie et de se concentrer sur l’essence même de notre sport: le pilotage.

Il est clair que la création de ce type de chemin est rarement réalisable pour différentes raisons, notamment celle évoqué dans les précédents chapitres. Néanmoins le traceur devra toujours garder en tête ce schéma lors de ces constructions pour pouvoir offrir un maximum de plaisirs aux pilotes et par conséquent pérenniser le chemin .

 

 

IMPACT ENVIRONMENTAL 

 

Les études sur la fréquentation des deux roues non motorisé en milieux naturel restent rares. Cependant notre pratique à une incidence sur le milieu, puisque nous le fréquentons. Je ferais le parallèle avec les marcheurs qui sont les premiers (par leur nombre et leur fréquence) à utiliser les chemins .

 

La faune:

 

Elle est très présente en forêt, même si on ne la remarque pas. mais la pratique du vélo peu venir troubler la quiétude des animaux ,mais pas plus que les marcheurs ou autre utilisateurs de la forêt , d’ailleurs dans le cas d’un ou de plusieurs vélo ce déplaçant sans bruit et rapidement peu minimiser le dérangement . cependant on évitera les zones de résidence de ceux ci ( trous de blaireau, bauge à  sanglier …)

 

 

Le tassement du sol :

 

Il est négligeable,car le déplacement ce fait de façon continu et que le poids du sportif est reparti sur les deux roues et une fois en mouvement le temps de présence sur une surface de passage est très bref. Contrairement au piéton qui va plus marteler le sol et qui occasionnera un compactage plus profond notamment entre chaque pas lorsque le poids du corps se retrouve sur un seul pied.Enfin si il y a tassement celui ci reste superficiel (quelque centimètres )

Par contre le passage des vélos tout comme des marcheurs engendre la disparition de la flore ,pour ne laisser que le sol ,mais du coup permet de visualiser le cheminement .

Il faut aussi relativiser notre impact par rapport aux engins forestier de type débusqueur ou débardeur qui une fois leur intervention laisse leurs ornières pour plusieurs décennies.Provoquant même des dégâts important en sous sol en bloquant le drainage naturelle de l'eau et à fortiori dans les terrains en pente.

 

 

Le freinage :

 

C’est un dispositif permettant de contrôler la vitesse du vélo en régulant celle ci .

Aucun impact sur les circuits montant, et très faible sur les terrains plats. Par contre dés que la pente s’ inverse et plus le % de celle ci augmente plus les phénomènes d’érosions seront important. pour palier  à ce problème ils existent plusieurs parade:

tout d’abord apprendre à ce servir correctement des freins; en effet beaucoup trop de cycliste, notamment amateur n’utilise que le frein arrière provoquant un dérapage intempestif et s’avérant inefficace quant à la perte rapide de vitesse, mais occasionnants une forte érosion du sol par le blocage et le ripage de la roue arrière. La décélération maximum s’obtient en utilisant le frein avant à 80% ( décélération) et le frein arrière à 20%(contrôle du vélo).

Il faudra éviter les fortes pentes longues et rectilignes qui peuvent s’avérer catastrophique en cas d’orage ou l’action de l’eau par ruissellement peu endommager considérablement le chemin voir le rendre impraticable ; de plus les fortes pentes sont accidentogène de par la prise de vitesse et le non contrôle de celle ci. Pour pallier à ces pentes raides, on privilégiera des pentes plus douces en effectuant des traversées et des virages (pour casser la vitesse, ou on évitera la zone quand c’est possible) et enfin si on identifie des zones de ruissellements on terrassera des petites cunettes ( petit fossé d’évacuation d’eau ) aux endroits stratégique.

 

 

 

 

PROSPECTION

 

 

Maintenant que nous avons vu les différents aspects  historiques , administratifs , juridiques ; et que nous avons reçu les autorisations nécessaires ; nous allons pouvoir nous concentrer sur le coeur du sujet: la création d’un Single-track .

Les premières choses à définir sont les objectifs à savoir:

  • Est ce une modification
  • Est ce une variante
  • Est ce une continuité
  • Est ce un nouveau parcours

 

 

Dans le cas d’une modification,nous sommes sur ce qu’il y a de plus simple; d’ailleurs nous les pratiquons parfois inconsciemment ; lorsqu’un arbre déraciné se trouve au milieu d’un chemin nous en faisons naturellement le tour est par conséquent nous modifions le parcours.

Souvent les utilisateurs des chemins ne sont que de simples consommateurs et par conséquent n’interviennent pas sur le tracée ,et c’est une très bonne chose ( imaginé si chaque VTTiste venait avec ça tronçonneuse ,il n’y aurait plus de forêt) .Cependant une minorité d’entre eux finissent  par être agacé par ces petits désagréments de roulage;et finissent par faire de petite transformation qui vont améliorer le parcours .

 

 Ces modifications interviennent souvent à la suite d’utilisation de singles dans lesquels ont a repéré des « défauts »,par exemple: 

  • un virage trop fermé qui cassent le flow.
  • un dévers trop prononcé qui fait ripé les roues quand c’est humide.
  • un passage entre deux arbres devenu trop étroit…
  • des travaux forestiers...

 

Souvent les modifications se font sur de très courtes distances et ne remettent pas en cause l’intégrité du parcours,néanmoins elles peuvent être mal perçue notamment dans le cas d’arbres en travers du chemin. il est préférable quand c’est possible de le dégager ou de le tronçonner rapidement plutôt que de faire une trace qui sera provisoire (le temps qu’intervienne le forestier)et qui marquera le sol et qui ne servira plus une fois l’arbre évacué.

 Pour cela ces modifications aussi petites soit elles doivent être réfléchi ,opportunes et surtout pérennes; ces considérations sont applicables à chaque fois que vous interviendrez.

 

 

 

Pour les variantes , le problème est plus délicat, car cela sous entend qu’il existe déjà un tracé ,mais que pour une raison ou une autre ne satisfait plus le cycliste. Il est plus que jamais important de peser le pour et le contre avant d’ouvrir une variante, car cela peu provoquer l’agacement du propriétaire de voir une nouvelle piste parallèle à l ‘ancienne .

De plus les usagers réguliers vont être confronté à un choix et par habitude ,prendront naturellement l’ancien tracé. Donc la variante doit apporté un plus non négligeable pour être validé et si c’est le cas il faudra dématérialiser  l’ancienne trace et l’obstruer notamment à l’entrée et à la sortie; le temps que la nouvelle piste ce marque au sol et que les randonneurs intègre le nouveau circuit .

 

 

La continuité d’un parcours se réalise à partir de parcours déjà existant et pour des  raisons d’agrandissement(augmenter l’offre), de liaison avec d’autre parcours ou pour rejoindre un village, on aura besoin d’ouvrir une nouvelle trace.Dans ce cas on essaiera de garder la physionomie et le rythme du parcours déjà en place

 

 

 

CREATION

 

 

 

 

La création d’un nouveau parcours et soit à la demande d’une collectivité ou d’un propriétaire soit une motivation personnelle( la plus part du temps) ,mais dans tous les cas il faudra se poser les bonnes questions : est ce nécessaire :(parfois on peu avoir des envies de nouveauté qui ne sont pas justifier sur un site ,car il y a déjà de l’offre et que le nouveau parcours devienne  redondant ) ,est ce réalisable ,avons nous le potentiel (est ce que le lieu est suffisamment grand ,le relief n’est il pas trop imposant , les parcelles sont elles accessible …)combien de temps (si on est seul à oeuvrer et que la tâche est grande,le découragement peu survenir est mettre à mal le projet). si toutes les conditions ne sont pas réunies, alors il faudra abandonner le projet  et se tourner vers d’autre lieux . car il n’est pas respectueux de commencer des travaux dans des milieux naturelles pour qu’ils n’aboutissent pas ,de plus notre temps est précieux aussi.

 

Une fois nos objectifs fixé et validé ,on passe à la phase de prospection sur le terrain. La prospection se fera sans outil ,car par expérience si on trouve une trace potentiellement intéressante on va commencer à défricher et bien souvent on sera vite déçu car le potentielle de départ se révélera être une impasse (friche,changement de propriétaire, route ,habitation…).

lors de notre recherche il ne faudra pas se cantonner à aller d’un point A à un point B ,mais bien D’arpenter les parcelles en long, en large et en travers pour voir tous ce qu’elle recèle. une fois que l’on aura lister les éléments intéressants ( marche,mouvement de terrain;doline…) on fera en sorte de rejoindre tous ces points en gardant à l’esprit que l’on recherche une certaine fluidité dans le tracé.Il se peu parfois que certains point intéressant ne puisse être retenue pour le tracé finale car trop difficile à atteindre ou trop contraignant pour le roulage futur(virage trop fermé ,densité d’arbres trop importante..) il faudra faire des choix et abandonner certaines options. lors de la prospection ne pas hésiter à être curieux et aller voir au de la  de certaine parcelle surtout si ce que vous avez déjà chercher n’est pas intéressant.

Soyez attentif à l’environnement qui vous entoure, il faut fuir les parcelles ou la végétation est basse (zone de semis),car il sera difficile voir impossible de se frayer un chemin. je rappelle que notre principal ennemi est la lumière(favorise la pousse) par conséquent il faut prospecter à couvert .De même éviter les parcelles ou il y a eu des martelages (marques sur les troncs ),la ou il y  a des marquages à la peinture sur les arbres; tous ces signes augurent de travaux d’exploitations forestières imminent qui détruiront pour plusieurs années les éventuels chemins tracés .Au final on s’aperçoit assez vite que sur une zone données la possibilité de création est limité.

 Lors d’une création de circuit,par exemple une boucle en forêt,attardez vous sur les lisières car le passage de gibier y est intense et ceux ci crée des sentes qui peuvent être de très bon singles pour la suite.Il faudra éviter de tracer de longues lignes droites qui sont peu ludique,n’hésitez pas à faire des changements de directions en veillant à ce qu’ils soient appropriés  tout en gardant de la fluidité. Attention aussi aux saisons ,si vous prospecter l’hiver et que vous tracez en été; vous pourriez ne plus retrouvez votre cheminement à cause du feuillage qui s’est installé entre temps.

La prospection et la phase la plus importante car c’est elle qui conditionnera le sentier finale ; c’est souvent plus long que l’ouverture elle même. Néanmoins il faut prendre le temps nécessaires,revenir plusieurs fois ,essayer de voir d’autres possibilité  ,s’imaginer avec sa machine , et quand vous avez le déclic et que vous vous dites : « c’est ça que je veux «  alors seulement vous pouvez passer à la phase de construction du trail. 

 

 

 

 

OPENING

 

 

quand vous avez validez vos choix sur le terrain et que vous vous apprêtez a ouvrir le sentier , on se retrouve envahit par une grande excitation qui se traduit sur le terrain par un travail négligé et donc décevant;il faut encore une fois prendre son temps faire les choses bien (d’ailleurs le fait de bien faire les choses tout de suite permet de gagner du temps, alors que la précipitation engendre des travaux mal conçue et donc pas optimale qui devront être repris et qui par conséquent seront plus long au final.) et avancer au fur et à mesure que le chemin se découvre.

 

Les outils :

 

Voici une liste non exhaustive de matériel que l’on peu utiliser, avec une explication pour chaque ,afin de définir précisément vos besoin en fonction des situations rencontrées, mais avant cela je veux rappeler 2 choses primordiales:

  • lors de l’ouverture d’un chemin la préoccupation que nous devons avoir est de respecter au maximum la nature,par conséquent on s’attachera à ne pas la léser, c’est à dire d’éviter au maximum de couper , d’élaguer,de scier…
  • les outils à utiliser sont des outils tranchants donc potentiellement dangereux ;veuillez vous prémunir des risques en portant des gants adéquat,des lunettes, des chaussures de sécurité si besoin,etc…

 

    La scie dite d’élagage ,c’est l’outil par excellence, si vous ne devez avoir qu’un seul outil cela serez celui ci sans hésitation. car c’est un outil compact, qui est vendu souvent avec un étui ,qui se porte à la ceinture, la scie peu parfois être pliante,enfin privilégiez une scie haut de gamme (50 euros) car la variété de bois à couper est très hétéroclite (bois tendre,dur ,nerveux…)donc il faut une lame  de qualité ,privilégié les scies avec des lames interchangeable cela évite de racheter un étui est un manche. La scie permet de pratiquer des coupes propres (sans déchirures) à des endroits précis, elle ne fait pas de bruit,elle peu le cas échéant couper de gros diamètre ,bref c’est un outil polyvalent.

 

    La serpe c’est un outil coupant que les forestiers utilise beaucoup; cependant sa prise en main rapide (on se prend très vite pour Indiana Jones dans la savane) cache certains danger et il conviendra d’être vigilant, quant à son utilisation en fonction des rémanents à couper.L’autre point noir de la serpe réside dans son fonctionnement en effet la coupe se fait obligatoirement en biseau et donc génère des chicots qui peuvent: soit crever les pneus quand il sont au sol soit blesser le pilote quand ils sont en hauteur.

 

   La tronçonneuse appelé aussi scie à chaine ,ne devra être employé qu’exceptionnellement ,en effet on l’utilise pour des gros diamètre ,mais peu servir pour couper un arbre mort en travers d’un chemin. c’est un outil dangereux et le port des EPI est obligatoire.L'autre souci engendrer par la tronçonneuse c'est la facilité avec la quelle on travail vite et qui peu avoir des dérives sur le terrain; à savoir : ouvrir plus que de raison,ouvrir trop large, ouvrir au mauvais endroits...

 

   La débroussailleuse est employée que très rarement, mais peu s’utiliser sur des portions courtes lorsque le chemin se fait envahir par les ronces par exemple. on l’utilise plus pour l’entretien que pour la création.

 

    La pioche à planter appelé aussi pioche hache, c’est un outil de sylviculteur qui sert comme son nom l’indique à planter des plants,mais que l’on va détourner de sa fonction première. Effectivement on peu l’employer pour enlever des petits système racinaire (souche) par exemple suite à l’ablation de quelques brins de cornouiller, sur le tracé du sentier, les éticots  restants peuvent endommagé les pneumatiques par conséquent on décide de supprimer les racines .Ces réalisations restent rares et ponctuelles. L’autre utilisation se fait sur des petits dévers(court est ponctuel) ou l’on va araser sur une largeur de pneu pour confectionner une petite plateforme ,afin de permettre au vélo de ne pas ripper. c’est aussi une pratique rare car fastidieuse et si le dévers est trop prononcé et qu'il n’est pas franchissable c’est du à une erreur au niveau de la prospection.

 

   La méthodologie:

 

Lorsque le sentier à ouvrir à été repéré ,on va le cheminer avec ses outils de coupe en essayant de s’imaginer sur son vélo afin de voir si le roulage peu se faire sans gêne.

Le premier impératif qui doit toujours nous préoccuper,c’est la largeur du chemin,qui ne doit jamais être inférieur à 1mètre. En effet les géométries modernes de nos VTT adoptent des cintres larges qui peuvent aller jusqu’à 80cm de large ce qui nous fait une marge de 10cm de part et d’autre pour évoluer sur une largeur totale de 1mètre. De même il faut se préoccuper de  la hauteur, on se basera sur 2mètres qui est suffisant pour le commun des pratiquants.

Une fois c’est paramètre défini,le travail commence réellement; lors de votre progression n’hésitez pas à revenir en arrière pour visualiser votre tracé et voir s’il correspond à vos attentes. De même n’hésitez pas avant de continuer à ouvrir, de remonter votre futur trace sur plusieurs dizaines de mètres pour quantifier le travail qui vous attend, mais aussi pour valider le traçage définitif.

Garder à l’esprit que notre « ennemi »numéro un est le soleil, car la lumière favorise la pousse des végétaux; par conséquent on sera vigilant à garder un couvert végétal; en clair cela signifie qu’il est préférable de contourner un arbre, ou de l’élaguer plutôt que de le couper. cela aura le mérite de préserver l’arbre et limitera l’apport de lumière au sol et enfin le fait de contourner permet de casser une ligne et de générer du mouvement.

 

 

Les différents cas rencontrés:

 

 

  • contourner un arbre:

 

Lorsque l’on doit contourner un arbre; si l’on se trouve sur une parcelle plate on peu le faire soit par la gauche, soit par la droite. Par contre sur un terrain en dévers on s’efforcera autant que possible de contourner par le haut (en amont); pour une raison simple c’est que les arbres poussant en coteau vont avoir tendance à avoir une prospection racinaire plus souterraines côté amont et plus superficielle côté aval. Ce qui se traduit sur le terrain lors des passages vers le bas (en aval) par l’apparition rapide des mats racinaire et qui part temps humides devient extrêmement glissant et donc oblige le pilote a être sur ses gardes pour ne pas risquer la chute. De plus la mise à nue des racines n’est pas bénéfique pour l’arbre et enfin le passage en amont peu se révéler sécurisant dans les fortes pentes en créant un « rempart » avec le vide.

 

-Passer entre deux arbres:

 

c’est un cas que l’on rencontre souvent et qui peu paraître génial de prime abord, car offrant des sensations de vitesse lié à l’étroitesse du passage; mais pour le quel il faut être attentif .

Il faut tout d’abord se rappeler qu’un arbre pousse en hauteur, mais aussi en diamètre et peu prendre tout les ans 2cm de diamètre; ce qui signifie qu’en quelques années votre passage peu se réduire fortement et vous obligera à ralentir, voir à vous arrêter, pour passer votre guidon.

donc c’est possible si l’espace entre les deux arbres et supérieur à 150 cm.

 

 

-Passer par dessus un arbre:

 

lorsque qu’un arbre se trouve en travers de votre cheminement il n’est pas nécessaire de l’enlever systématiquement . On peu le conserver pour travailler le franchissement(bunny-up) par exemple, pour cela il faut qu’il soit situer dans une ligne droite (pour avoir le temps de préparer le geste technique) et qu’il ne soit pas trop haut (20 cm) pour que tout le monde puisse participer.

quand l’arbre est plus gros on peu aussi le garder en empilant des branches mortes que l’on trouvera autour et on façonnera un plan incliné de chaque côté pour pouvoir le franchir et si on à le temps on recouvrira le tout de terre pour éviter que l’ensemble soit glissant en cas de pluie.

Attention toute fois à ne pas abuser de ces « structures » car pour les moins aguerri elles cassent le rythme et peuvent même être source de chute.

 

-Les virages:

 

Ils permettent de changer de direction,d’éviter un obstacle, d’amener du rythme, de l’amusement…

Tous cela fait autant de virages différents; par conséquent il faudra avoir des approches différentes.

Tout d’abord la courbe du virage sera influencé par la vitesse d’approche, plus la vitesse sera élevé plus le rayon de braquage sera important; ensuite il faudra veiller notamment dans les courbes rapides à avoir plus d’espace pour pencher le vélo. Dans les dévers il faudra aménager des appuis pour ne pas glisser dans la pente et pourquoi pas quand cela est possible creuser des petits relevés .Lors de l’élaboration des virages, il faudra être vigilant à ne pas les faire successifs et trop prononcé, car il y des risques de « coupes » qui peuvent apparaitre et réduire à néant vos virages.Il faudra faire attention aussi aux virages qui ramènent le pilote sur ces pas et qui crée du vis à vis, car la aussi la tentation de « couper » est grande.

 

 



01/01/2017
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